Les enfants du Bengladesh (et d'ailleurs)
Les enfants aux pieds nus et à demi vêtus
Fouillent un bâton à la main, un tas de détritus
Pour dégoter sous un soleil voilé un peu de nourriture
Agglutinée par les mouches et la puanteur d'autres pourritures.
Leurs visages burinés disparaissent sous une épaisse chevelure
Cachant leurs grands yeux noirs encore pleins d'innocence
Où perle le chagrin mêlé de rêve et de révolte d'une enfance
Dont la pauvreté et l’oubli ont sacrifié l’espoir de leur cœur pur. (...)
Enfants du tiers monde vivant sur une terre de misère
Abandonnés sans état d'âme par les nantis de la terre
Sans éducation et sans assistance que peuvent ils espérer ?
Sinon subsister malgré eux dans l'indifférence de leurs frères !
Chaque fois que je décrie la révolte en mon cœur
Devant tant de souffrance subie par les enfants d'ailleurs
Je laisse au bout de ma plume des larmes de rancœur
Avec malgré tout l'espérance de croire à un monde meilleur…
Mais les années… les siècles passent … même l'éternité….
- Source : Poème offert par Aziadée, France, le 29.11.09, et que nous remercions encore pour sa grande sensibilité.