A l'opposé de la passivité
La violence n'est qu'une perversion de l'agressivité.
Devant une injustice, la passivité est une attitude plus répandue que la violence. La capacité de résignation des hommes est considérablement plus grande que leur capacité de révolte. Aussi, l'une des premières tâches de l'action non-violente est-elle de "mobiliser", c'est-à-dire de mettre en mouvement ceux-là mêmes qui subissent l'injustice.
(...) L'action non-violente collective doit permettre de canaliser l'agressivité naturelle des individus en sorte qu'elle ne s'exprime pas par les moyens de la violence destructrice qui risquent d'entraîner d'autres violences et d'autres injustices, mais par des moyens justes et pacifiques qui puissent construire une société plus juste et plus pacifique.
- Source : De la non-violence en éducation, Paris, UNESCO
- Date de publication : 2002
- Thèmes : Agir , Non-violence
Un des grands spécialistes universitaires de la non-violence, écrivain, philosophe, fondateur et porte-parole du MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente).