Cyberharcèlement — Français

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Cyberharcèlement

"L'utilisation des nouvelles technologies d'information et de communication (sms, tchats, forums, réseaux sociaux, mails, etc.) pour humilier ou intimider quelqu'un de manière répétée (insultes, menaces, propagations de rumeurs, vol d’identité, piratage, diffamation, etc."

Source:
Site web de la Ville de Lausanne, section prévention jeunesse.

Le cyberharcèlement comprend aussi les textes et images embarrassants, les fausses accusations (calomnie), l'espionnage, la destruction de données, la manipulation et l'exploitation des mineurs, sexuelle ou autre.

Sources:
Informations extraites de divers sites web, dont ceux de la Ligue belge et de Norton Security, société de logiciels de protection de données.

Conséquences du cyberharcèlement

Le cyberharcèlement peut être dévastateur: il peut détruire des amitiés, ainsi que la réputation, l'estime de soi et la confiance en soi d'un élève ou d'un adulte. Il peut mener jusqu'au suicide des enfants, notamment lorsque le cyberharcèlement porte atteinte à l'honneur de la personne (diffamation, calomnies, injures, images sexuelles,...). Il est d'autant plus dévastateur lorsqu'il est accompagné de harcèlement (à l'école ou en dehors pour les élèves, à la maison ou au travail pour les femmes et les hommes).

Conséquences juridiques et pénales

Selon les pays, le cyberharcèlement est punissable pénalement lorsqu'il porte atteinte à l'honneur ou à la liberté. En Suisse, les articles 173 (diffamation), 174 (Calomnie), 177 Injures, 179 (images), 180 (menaces), 181 (contraintes), 187 (intégrité sexuelle), 189 (contrainte sexuelle) et 197 (pornographie) permettent de punir le cyberharcèlement dans ces cas, bien que le mot cyberharcèlement n'y figure pas.

Code pénal suisse: https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19370083/index

Aux Philippines, la calomnie est punissable d’une peine de 12 ans d’emprisonnement ferme.

http://www.anti-cybercriminalite.fr/article/les-rumeurs-sur-internet-sont-aussi-qualifi%C3%A9es-de-cyber-crime

 

Cyberharcèlement et technologies

"La technologie facilite la tâche des cyberharceleurs. Des logiciels de type spyware peuvent être mis à profit pour surveiller tous les événements intervenant sur votre ordinateur ou votre téléphone mobile, procurant ainsi aux cyberharceleurs une quantité considérable d'informations et décuplant leur pouvoir de nuisance."

Conseils techniques en cas de cyberharcèlement ou de tentative de cyberharcèlement:

  1. Dans ces cas, et dans tous les cas où un étranger vous contacte sur internet ou par sms, informez immédiatement vos proches, votre enseignant, un responsable dans l'école.

  2. Signalez à la police toute tentative de cyberharcèlement.
    Bon nombre de services de police disposent d'unités spécialisées dans la cybercriminalité et le cyberharcèlement est puni par la loi.

  3. Conservez une copie de tout message ou image que vous recevez en ligne, à titre de preuve. Utilisez la fonction "impression d'écran" pour enregistrer des captures d'écran.

  4. Si vous soupçonnez quelqu'un d'utiliser un spyware pour suivre vos activités quotidiennes et que vous vous sentez en danger, n'employez que des ordinateurs ou des téléphones publics pour demander de l'assistance. Sinon vos efforts pour obtenir de l'aide seraient connus de votre harceleur, ce qui vous exposerait à un danger plus grand encore.

 

Conseils techniques pour faire obstacle au cyberharcèlement

  1. Ne jamais mettre des informations personnelles sur Internet, même lorsque vous êtes certains qu'il n'y a aucun danger. Ne jamais divulguer votre nom complet, votre école, votre adresse voire votre ville d'habitation, votre téléphone.

  2. Surveillez avec la plus grande vigilance les accès physiques à votre PC et aux autres périphériques d'accès Internet, tels que les téléphones mobiles.
    Les cyberharceleurs font souvent appel à des dispositifs logiciels et matériels (parfois fixés à votre insu à l'arrière de votre PC) pour surveiller leurs victimes.

  3. Veillez à toujours sortir de vos programmes avant de vous éloigner de votre ordinateur et à utiliser un économiseur d'écran avec mot de passe. Le même conseil est valable pour les mots de passe de téléphones mobiles.

  4. Gérez bien vos mots de passe et à privilégiez la sécurité: ne communiquez jamais vos mots de passe, changez-les fréquemment! 

  5. Entrez votre nom et celui des autres membres de votre famille comme mots clés dans un moteur de recherche, afin de savoir quelles informations personnelles sont accessibles sur Internet. N'hésitez pas à explorer les sites sociaux (y compris ceux de vos amis et collègues de travail) et supprimez toutes les informations privées ou inappropriées que vous y trouvez.

  6. Supprimez les calendriers ou les itinéraires en ligne (même ceux de votre propre réseau social) dans lesquels vous avez noté des événements auxquels vous envisagez d'assister. Ces informations risquent en effet de renseigner un cyberharceleur sur vos déplacements futurs et sur leurs dates.

  7. A l'aide des paramètres de confidentialité accessibles sur vos comptes en ligne, limitez l'accès à vos informations personnelles des personnes extérieures à votre cercle de proches. Ces paramètres vous permettent notamment de refuser que votre profil s'affiche chaque fois qu'une personne recherche votre nom. Vous pouvez aussi bloquer l'accès de certaines personnes à vos publications et à vos photos.

  8. Utilisez un logiciel de sécurité digne de ce nom pour empêcher quiconque de transmettre des spyware à votre ordinateur via une attaque de phishing ou une page Web infectée.
    Un logiciel de sécurité vous permettra de détecter d'éventuels spywares sur votre périphérique et de réduire ainsi vos chances d'être victime de cyberharcèlement.

Sources:
Informations basées en partie sur le site web de Norton Security, société de logiciels de protection de données, et en partie de notre expérience interne.

 

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