Culture de non violence
Développer une culture de non-violence, c'est apprendre à réguler les inévitables conflits qui surviennent, à l'école, dans l'entreprise, dans les quartiers, mais aussi sur le plan international, par des moyens excluant clairement la violence."
Source:
Non-Violence XXI, un groupe associatif des principales organisations françaises de non-violence.
Il s'agit à la fois d'une exigence philosophique, une sagesse spirituelle, une stratégie de lutte et de résistance et une méthode de résolution des conflits. La cohérence entre la fin poursuivie et les moyens employés permet de concilier l'efficacité dans l'action et l'exigence éthique de respect de l'autre."
Source:
Non-Violence XXI, un groupe associatif des principales organisations françaises de non-violence.
L'histoire du 20e siècle se distingue par le nombre de leaders politiques qui ont obtenu gain de cause en optant pour cette philosophie d'action non-violente, notamment Mohandas Gandhi (Afrique du Sud, Inde), Nelson Mandela (Afrique du Sud), Martin Luther King (Etats-Unis), et aussi Lech Walesa (Pologne) et Ibrahim Rugova (Kosovo), pour n'en citer que les plus connus. D'autres, comme le Dalaï Lama ou Aung San Suu Kyi (Birmanie) ont évité des bains de sang dans l'attente des révendications des leurs. Enfin, des mouvements civils ont également obtenu gain de cause ou ont au moins sensibilisé à leur cause l'opinion publique et les médias en respectant ces principes de respect sans violence, notamment les Mères de la place de Mai (Argentine), les mouvements non-violents pour défendre les droits des agriculteurs face aux spoliations (Ekta Parishad et d'autres en Inde, divers mouvements en Palestine, Brésil et ailleurs).